En compagnie de l’Ostendais Bavo Defurne, nous célébrons la mer comme un lieu d’évasion, d’aventure et de désir. Frissons printaniers garantis.

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SAILOR
BAVO DEFURNE — BE, 1998 – video – 17’

A GIRL IN EVERY PORT
HOWARDS HAWKS – US, 1928 – video – 78’

LIVE SOUNDTRACK: NYKOLAES

21/03 20:00 KAAP Ostende

Connu pour son style narratif poétique et visuellement riche, Bavo Defurne est souvent salué pour ses compositions picturales et sa capacité à raconter des histoires puissantes avec un minimum de dialogues et des images suggestives. Nous avons le plaisir de présenter l’un de ses premiers courts-métrages, une histoire tendre et mélancolique sur un garçon qui tombe amoureux d’un marin.

Alors que le garçon explore ses sentiments – emporté dans une spirale d’amour, d’admiration et de désir inavoué – l’immensité de la mer devient un symbole de la distance qui les sépare. La cinématographie onirique et les décors sublimes font référence à l’iconographie homoérotique : Pierre&Gilles, Jim Bidgood, Kenneth Anger, Jean Genet et Fassbinder. Pour manipuler les images et surtout les couleurs avec une précision optimale, Bavo Defurne a choisi à l’époque une caméra numérique de dernière génération.

À la suggestion de Bavo Defurne on présente A Girl in Every Port, réalisé par Howard Hawks, une comédie muette pétillante qui suit deux marins chevronnés. Ces deux hommes sont connus pour leur lien indéfectible, leur goût pour l’aventure et la camaraderie qu’offre la vie en mer. Leur amitié est cependant mise à l’épreuve lorsque l’un d’eux tombe amoureux d’une femme, incarnée par l’incroyable Louise Brooks. Tandis qu’ils traversent querelles, romance et rivalités, leur camaraderie se révèle aussi solide que les vagues qui les portent de port en port.

Dans ces deux récits, la mer est bien plus qu’un simple décor ; elle est une force de la nature, un témoin permanent de l’amour et du désir de connexion. Qu’il s’agisse d’un regard échangé sur le pont d’un navire ou d’un lien forgé sur une côte lointaine, ces histoires montrent que, peu importe jusqu’où l’on navigue, le cœur est toujours irrésistiblement attiré par la mer.

Le film sera accompagné par l’incroyable Nykolaes. Nous sommes de grands fans ! Attendez-vous à de la pop étrange, du folk inversé, une guitare qui pleure au loin. Du sable entre les orteils. Du soleil dans les yeux.

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SOUTIEN — Nous travaillons pour l’instant sans subsides, votre soutien est donc le bien venu et éclairera l’écran de Monokino:

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Avec mention “donation”.

Les donations sont déductibles d’impôt à partir de 40€.
Une donation de 100€ ne vous coûtera que 55€.

Coordination artistique: Anouk De Clercq, Godart Bakkers
Coördination générale: Ditte Claus
Team artistique: Eric de Kuyper, Xavier Garcia Bardon
Team production: Bob Mees, Jef Declercq, Johan Opstaele, Noah Heylen
Communication: Cynthia Vandenbruaene
Graphisme: Michaël Bussaer. Webdesign: Dominique Callewaert.

Avec le soutien de Auguste Orts, CINEMATEK, KAAP, KASK School of Arts Gent, Onderzoeksfonds Universiteit Gent, Vlaams Audiovisueel Fonds.

Aujourd’hui, parcourant les rues d’Ostende, le promeneur découvre un éclectisme fantastique: un bloc d’ appartements brutal et gris se trouve à côté du glorieux Thermae Palace. Le bâtiment majestueux, presque stalinien du De Grote Post, domine l’avenue Hendrix Serruys. Un ancien grand magasin héberge un musée d’art moderne. Des maisons belle époque se cachent dans des rues tranquilles.

C’est en 2017 que l’artiste Anouk De Clercq est frappée par un grand vide à Ostende. Ses rues ne rappellent en plus rien la glorieuse culture cinématographique de Henri Storck, James Ensor ou de Raoul Servais. La fermeture du cinéma Rialto signifia la disparition de la dernière salle de cinéma indépendante dans le circuit cinématographique d’Ostende. Avec un décor aussi extraordinaire, avec la Mer du Nord comme écran de projection pour des images, des histoires, c’était une perte, laissant un grand vide.

Et murit donc l’idée de Monokino: une salle, respirant ce même éclectisme, où le cinéma pourrait retrouver ses origines. Une salle ouverte aux cinéma dans toutes ses facettes: court métrages, long métrages, films d’auteur, classiques, films expérimentaux, art vidéo, animation, laissant la place également aux jeunes cinéastes et leurs premières œuvres. Monokino montre, questionne, réagit, encourage le débat, invite, met en perspective. Monokino est un endroit pour et par les Ostendais, pour les professionnels et les amateurs, pour les jeunes et les moins jeunes, pour ceux et celles d’ici et d’ailleurs.

Monokino veut montrer des films qui ne se manifestent pas uniquement sur l’écran. Ils se promènent également parmi les habitants, les spectateurs, les créateurs. Dans ce sens, Monokino est également “Kopfkino”, un cinéma mental ou les images ont la liberté d’exister et de se propager.

C’est ainsi que Monokino se promène comme un nomade dans les rues éclectiques d’Ostende et prend sa place dans la tête et le cœur des Ostendais. Bientôt elle mettra pied à terre de façon définitive.

Monokino veut pousser le cinéma dans le 21e siècle et mettre l’accent sur son côté aventureux. Nous mettons tout en œuvre pour trouver l’endroit idéal où les cinéphiles d’Ostende et d’ailleurs pourront se retrouver chez Monokino, mais en attendant, Monokino fonctionnera comme un plateforme de cinéma nomade.

La mer, est à nos yeux, le meilleur lieu où projeter des images, des histoires et des récits. En attendant notre prochaine projection, nous rassemblons une liste de films dans lesquels la mer joue un rôle important, qu’il soit principal ou secondaire. Penses-tu à un film qui ne s’y trouve pas encore? Nous serions ravis d’entendre tes suggestions via info@monokino.org.

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