Dans Ganga, le peintre et cinéaste Velu Viswanadhan remonte le fleuve sacré depuis son delta jusqu’à sa source himalayenne, tissant la vie quotidienne, le mythe et la poésie en un voyage cinématographique fluide.

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GANGA (WATER)
VELU VISWANADHAN — IN, 1985 – 16MM – 153’

“A flowing cinematic journey”
Arindam Sen

05/12 20:00 Projectvierennegentig Ostende

Entre 1976 et 2002, le peintre installé à Paris Velu Viswanadhan entreprend en Inde une série de cinq films consacrés aux éléments qui, selon les anciens Védas, constituent la base matérielle de l’univers (la Terre, l’Eau, le Feu, l’Air et l’Éther). Ganga (Eau) est le deuxième film de cette pentalogie, dans lequel Viswanadhan remonte le cours du Gange, partant de l’île de Sagar au Bengale — là où le fleuve rencontre l’océan de la baie du Bengale — jusqu’à sa source à Gomukh, dans l’Himalaya.

Le film est une exploration sensorielle de la vie qui s’épanouit sur les rives du fleuve le plus emblématique du sous-continent indien, véritable ligne de vie de sa civilisation. On y croise, à différents moments, des images de rituels religieux, d’architecture, de pêche, d’artisanat — chacune autonome et accomplie en soi, sans se fondre dans un récit global — des prises de vue documentaires qui confèrent une poésie au quotidien.

Sur la bande sonore, on entend des chants, des incantations et des enregistrements de terrain qui densifient la réception de l’image. Le film évoque l’histoire et la philosophie, les mythes et la poésie, les murmures du passé résonnant à travers la vie des rivages et pointant vers sa perpétuation — toujours attentif à ses transformations au fil des âges, sans jamais céder à la tentation du romantisme.

Viswanadhan a passé ses années de formation dans les années 1940 au Kerala et appartenait à une famille de Visvakarmas (un concept mythologique hindou aux racines upanishadiques signifiant « architectes du monde »), composée de potiers, de forgerons et de sculpteurs.

Entre 1976 et 2002, Viswanadhan a réalisé en Inde une série de cinq films consacrés aux éléments qui, selon les anciens Védas, constituent la base matérielle de l’univers (la Terre, l’Eau, le Feu, l’Air et l’Éther).
Ces films combinent l’intérêt constant de l’artiste pour une observation documentaire attentive et non intrusive des rituels religieux et du travail manuel, avec un regard de peintre porté sur les paysages.
(Arindam Sen)

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Avec le support de Vlaams Audiovisueel Fonds et KAAP.
Un programme proposé par Arindam Sen.

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SOUTIEN — Nous travaillons pour l’instant sans subsides, votre soutien est donc le bien venu et éclairera l’écran de Monokino:

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Avec mention “donation”.

Les donations sont déductibles d’impôt à partir de 40€.
Une donation de 100€ ne vous coûtera que 55€.

Coordination artistique: Anouk De Clercq, Godart Bakkers
Coördination générale: Ditte Claus
Team artistique: Eric de Kuyper, Xavier Garcia Bardon
Team production: Bob Mees, Jef Declercq, Johan Opstaele, Noah Heylen
Communication: Cynthia Vandenbruaene
Graphisme: Michaël Bussaer. Webdesign: Dominique Callewaert.

Avec le soutien de Auguste Orts, CINEMATEK, KAAP, KASK School of Arts Gent, Onderzoeksfonds Universiteit Gent, Vlaams Audiovisueel Fonds.

Aujourd’hui, parcourant les rues d’Ostende, le promeneur découvre un éclectisme fantastique: un bloc d’ appartements brutal et gris se trouve à côté du glorieux Thermae Palace. Le bâtiment majestueux, presque stalinien du De Grote Post, domine l’avenue Hendrix Serruys. Un ancien grand magasin héberge un musée d’art moderne. Des maisons belle époque se cachent dans des rues tranquilles.

C’est en 2017 que l’artiste Anouk De Clercq est frappée par un grand vide à Ostende. Ses rues ne rappellent en plus rien la glorieuse culture cinématographique de Henri Storck, James Ensor ou de Raoul Servais. La fermeture du cinéma Rialto signifia la disparition de la dernière salle de cinéma indépendante dans le circuit cinématographique d’Ostende. Avec un décor aussi extraordinaire, avec la Mer du Nord comme écran de projection pour des images, des histoires, c’était une perte, laissant un grand vide.

Et murit donc l’idée de Monokino: une salle, respirant ce même éclectisme, où le cinéma pourrait retrouver ses origines. Une salle ouverte aux cinéma dans toutes ses facettes: court métrages, long métrages, films d’auteur, classiques, films expérimentaux, art vidéo, animation, laissant la place également aux jeunes cinéastes et leurs premières œuvres. Monokino montre, questionne, réagit, encourage le débat, invite, met en perspective. Monokino est un endroit pour et par les Ostendais, pour les professionnels et les amateurs, pour les jeunes et les moins jeunes, pour ceux et celles d’ici et d’ailleurs.

Monokino veut montrer des films qui ne se manifestent pas uniquement sur l’écran. Ils se promènent également parmi les habitants, les spectateurs, les créateurs. Dans ce sens, Monokino est également “Kopfkino”, un cinéma mental ou les images ont la liberté d’exister et de se propager.

C’est ainsi que Monokino se promène comme un nomade dans les rues éclectiques d’Ostende et prend sa place dans la tête et le cœur des Ostendais. Bientôt elle mettra pied à terre de façon définitive.

Monokino veut pousser le cinéma dans le 21e siècle et mettre l’accent sur son côté aventureux. Nous mettons tout en œuvre pour trouver l’endroit idéal où les cinéphiles d’Ostende et d’ailleurs pourront se retrouver chez Monokino, mais en attendant, Monokino fonctionnera comme un plateforme de cinéma nomade.

La mer, est à nos yeux, le meilleur lieu où projeter des images, des histoires et des récits. En attendant notre prochaine projection, nous rassemblons une liste de films dans lesquels la mer joue un rôle important, qu’il soit principal ou secondaire. Penses-tu à un film qui ne s’y trouve pas encore? Nous serions ravis d’entendre tes suggestions via info@monokino.org.

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